Une ourse dans sa tannière
Je vous avais annoncé mon entrée en hibernation la semaine dernière, et ben voilà, je suis en plein dedans. Et comme je ne vous abandonne pas (et qu'en fait je ne peux pas vraiment me passer de ce blog, au bout d'une semaine, je suis en état de manque, j'ai les mains qui tremblent au dessus du clavier et l'esprit qui frétille), me revoilà. Alors oui, j'avais fait provision de quelques bribes d'idées par-ci par-là pour continuer à entretenir ce blog de mes réflexions superficielles sur la vie, la mode, les relations de couple, les relations sans couple aussi...mais je meurs d'envie de partager avec vous ma souffrance mémorielle. Bon j'exagères, c'est pas vraiment une souffrance, je tiens un bon rythme dans la rédaction, je pense avoir fini d'ici à vendredi prochain, ce qui me laisserait une semaine pour souffler avant la rentrée. Accessoirement, ce mémoire DOIT être fini avant le 28 août, puisque ce jour là j'ai un rendez-vous très spécial avec deux frères de Manchester, qui ont beaucoup insisté pour me rencontrer enfin, après une relation d'amour/haine assez complexe qui nous unit depuis presque dix anx (Oh mon dieu, tant de temps que ça que j'écoute ces félés de frères Gallagher ?!). Vous l'aurez compris, le 28 août je vais à Rock en Seine, et non, Oasis n'a pas insisté pour me voir (c'est une illusion de mon esprit détraqué), j'ai payé, et fort cher, pour aller les voir jouer, en priant secrètement qu'ils ne soient ni saouls, ni fâchés l'un contre l'autre.
La parenthèse musicale refermée, qui vous permet néanmoins de comprendre la contrainte de temps qui pèse sur moi, vous vous demandez peut-être à quoi ressemble ma vie en ce moment. Je vous ai confié récemment un trait de ma personnalité assez honteux, à savoir mon geekisme. En ce moment, ce trait de caractère est carrément porté à son paroxysme, et je fusionne littéralement avec mon PC douze heures par jour. A tel point que mon chat a compris que pour avoir sa pitance, il avait plutôt intérêt à venir se coucher sur le clavier de l'ordinateur pour attirer mon attention. Mon appartement ressemble à présent à un stand de bouquiniste, avec des livres un peu partout (particulièrement ceux de mon directeur de mémoire, mais là je ne ferais aucun commentaire), et autour de mon bureau, les murs sont couverts de post-it portant des messages aussi indéchiffrables pour le commun des mortels que " refaire tableau DEPS" ou encore "revoir pbique". C'est incompréhensible, d'ailleurs moi-même je compte bientôt me réincarner en Champollion pour les déchiffer, loupe dans une main, Littré dans l'autre. Bien entendu, pour ne pas être détournée de mon travail par une quelconque interraction sociale, je ne vais plus sur Facebook (j'ai songé un temps à carrément supprimer mon compte, pour limiter la tentation, mais le suicide social aurait été complet). Je me défoules sur Twitter, où je n'ai que peu d'amis, donc, ça limite le risque de perdre du temps sur ce site à échanger des remarques oiseuses sur le fait de faire un mémoire en plein mois d'août, alors que la France entière a les doigts de pied en éventail.
Et là vous vous dites, oh mon dieu, la pauvre, quelle vie affreuse elle mène ! Une vraie nonne ! Certes. Mais je ne fais pas que mon mémoire, loin s'en faut. Je lis des livres édifiants comme le septième tome de Harry Potter (je l'ai déjà lu, mais ça détend) ou encore Sous le ciel de Novgorod, un espèce de navet historico-romantique prêté par ma soeur, qui a jugé ce genre de lecture saine en temps de crise (et elle a raison, j'allais quand même pas me fader Les frères Karamazov pendant la rédaction de mon mémoire), et hier soir, je suis allée au cinéma (exploit, je suis sortie de ma tannière !) voir un film de haute qualité cinématographique L'an 1, des débuts difficiles. Un film réalisé par Harold Ramis, produit par Judd Apatow (toujours lui) avec Jack Black (l'homme de ma vie, malheureusement, il ne le sait pas encore), quoi de mieux pour se "vider les couilles du cerveau", comme dirait poétiquement ma soeur ? Et miracle des miracles, j'ai même réussi à dégager une demie heure de mon temps pour m'épiler ( ce qui semble totalement superflu, vu que je suis seule dans 26 m²). Donc ma vie n'est pas si désespérée !
Ah et pour ceux qui se demanderaient quand même sur quoi porte mon mémoire, je vous donne brièvement le sujet (qui est si ennuyeux que je m'ennuie moi-même de l'avoir choisi) : L'adaptation de la politique culturelle d'une collectivité à un territoire, l'exemple de la région Champagne-Ardenne. Je crois que là, tout est dit. J'espère vous retrouver bientôt, avec des aventures plus trépidantes (comme le crucial choix d'une tenue pour un entretien d'embauche par exemple) !
Aujourd'hui, pour la petite chanson qui va bien, j'ai pas grand chose. On ne trouve pas vraiment de chansons ayant trait aux affres du travail universitaire, donc je fait de mon mieux en vous donnant une des bonnes raisons pour laquelle j'ai terriblement hâte d'être au 28 août, pour voir, outre les affreux mancuniens d'Oasis, les talentueux Vampire Weekend.
Je ne saurais que trop vous recommander aussi ce duo du chanteur de Vampire Weekend avec le groupe The very Best : link
La parenthèse musicale refermée, qui vous permet néanmoins de comprendre la contrainte de temps qui pèse sur moi, vous vous demandez peut-être à quoi ressemble ma vie en ce moment. Je vous ai confié récemment un trait de ma personnalité assez honteux, à savoir mon geekisme. En ce moment, ce trait de caractère est carrément porté à son paroxysme, et je fusionne littéralement avec mon PC douze heures par jour. A tel point que mon chat a compris que pour avoir sa pitance, il avait plutôt intérêt à venir se coucher sur le clavier de l'ordinateur pour attirer mon attention. Mon appartement ressemble à présent à un stand de bouquiniste, avec des livres un peu partout (particulièrement ceux de mon directeur de mémoire, mais là je ne ferais aucun commentaire), et autour de mon bureau, les murs sont couverts de post-it portant des messages aussi indéchiffrables pour le commun des mortels que " refaire tableau DEPS" ou encore "revoir pbique". C'est incompréhensible, d'ailleurs moi-même je compte bientôt me réincarner en Champollion pour les déchiffer, loupe dans une main, Littré dans l'autre. Bien entendu, pour ne pas être détournée de mon travail par une quelconque interraction sociale, je ne vais plus sur Facebook (j'ai songé un temps à carrément supprimer mon compte, pour limiter la tentation, mais le suicide social aurait été complet). Je me défoules sur Twitter, où je n'ai que peu d'amis, donc, ça limite le risque de perdre du temps sur ce site à échanger des remarques oiseuses sur le fait de faire un mémoire en plein mois d'août, alors que la France entière a les doigts de pied en éventail.
Et là vous vous dites, oh mon dieu, la pauvre, quelle vie affreuse elle mène ! Une vraie nonne ! Certes. Mais je ne fais pas que mon mémoire, loin s'en faut. Je lis des livres édifiants comme le septième tome de Harry Potter (je l'ai déjà lu, mais ça détend) ou encore Sous le ciel de Novgorod, un espèce de navet historico-romantique prêté par ma soeur, qui a jugé ce genre de lecture saine en temps de crise (et elle a raison, j'allais quand même pas me fader Les frères Karamazov pendant la rédaction de mon mémoire), et hier soir, je suis allée au cinéma (exploit, je suis sortie de ma tannière !) voir un film de haute qualité cinématographique L'an 1, des débuts difficiles. Un film réalisé par Harold Ramis, produit par Judd Apatow (toujours lui) avec Jack Black (l'homme de ma vie, malheureusement, il ne le sait pas encore), quoi de mieux pour se "vider les couilles du cerveau", comme dirait poétiquement ma soeur ? Et miracle des miracles, j'ai même réussi à dégager une demie heure de mon temps pour m'épiler ( ce qui semble totalement superflu, vu que je suis seule dans 26 m²). Donc ma vie n'est pas si désespérée !
Ah et pour ceux qui se demanderaient quand même sur quoi porte mon mémoire, je vous donne brièvement le sujet (qui est si ennuyeux que je m'ennuie moi-même de l'avoir choisi) : L'adaptation de la politique culturelle d'une collectivité à un territoire, l'exemple de la région Champagne-Ardenne. Je crois que là, tout est dit. J'espère vous retrouver bientôt, avec des aventures plus trépidantes (comme le crucial choix d'une tenue pour un entretien d'embauche par exemple) !
Aujourd'hui, pour la petite chanson qui va bien, j'ai pas grand chose. On ne trouve pas vraiment de chansons ayant trait aux affres du travail universitaire, donc je fait de mon mieux en vous donnant une des bonnes raisons pour laquelle j'ai terriblement hâte d'être au 28 août, pour voir, outre les affreux mancuniens d'Oasis, les talentueux Vampire Weekend.
Je ne saurais que trop vous recommander aussi ce duo du chanteur de Vampire Weekend avec le groupe The very Best : link