Revue du web du futile # 5

Publié le par Mamzelle C

Héhé, la revue du web du futile is back ! Cet excédent de temps me rend carrément productive, vous avez vu ? Et par conséquent je me suis donnée pour mission dans la vie de fournir à tous mes amis le fruit de mon furetage intensif sur le Net, et aussi de faire un peu de pédagogie pour vous apprendre à tous ce qu'est un mème (car certains ignorent encore ce que c'est, et c'est bien dommage), parce que c'est comme qui dirait le ciment de la LOL Génération (c'est pas moi qui le dit, c'est Monique Dagnaud, sociologue). Comme nous n'irons pas manifester pour la sauvegarde des retraites des baby-boomers (indifférence, conditions météorologiques, débat de vieux, peu importe la raison), restons au chaud à regarder des vidéos stupides, inutiles mais bien drôles.

D'abord, faisons mentir le titre de cette revue du web, en parlant un peu d'écologie. Nous avons tous culpabilisé un jour (presque tous) à l'idée que "notre maison brûle, et nous regardons ailleurs" (copyright Jacques Chirac, on a de la culture ici, même si on fait semblant de pas en avoir), à cause d'un/une pasionaria de l'écologie (j'ai pas parlé de Marion Cotillard là, mais d'un VRAI écologiste). Et éprouvé un vague sentiment de haine vis-à-vis du donneur de leçon en face de vous. Grâce à Richard Curtis (qui a notre respect éternel pour avoir été le scénariste de 4 mariages et un enterrement, et le réalisateur de Love Actually), on va pouvoir franchement rire des extrêmistes de l'écologie. Même si oui, il s'agit bien d'un message nous encourageant à faire quelque chose pour diminuer de 10% notre empreinte carbone ou je sais pas trop quoi (est-ce que acheter 2 ampoules à économie d'énergie, quand on vit dans 25m², ça compte pour 10% ?)

(Pour celles et ceux qui se demandent si c'est bien David Ginola, oui c'est lui, et oui, il a mal veilli) 

Maintenant qu'on a fait notre bonne action du jour, vautrons-nous tous ensemble dans la télé-poubelle (et c'est pas moi qui le dit). Evidemment, les plus chanceux d'entre vous aurons probablement vu cette grandiose bande-annonce, d'un non moins sublime chef d'oeuvre de la télévision, j'ai nommé "Qui veut épouser mon fils", sur TF1. Moi, je n'ai pas la télé (une mesure sanitaire pour éviter la procrastination plus qu'un choix intellectuel) et je n'ai vu ces images que sur Internet. Que dire ? Si ce n'est que c'est probablement ce qui peut arriver de pire à ces garçons, voire à la misérable qui va tomber dans les rêts d'une mère castratrice à laquelle elle devra plaire en étant la parfaite brue. Et que ce genre d'émission va juste servir de repoussoir à des millions de célibataires qui angoisseront en secret (pourvu que ma mère ne regarde pas), tout en se disant que leur situation est infiniment plus enviable que certains des candidats (une manière de se rassurer comme un autre). Bref, un grand moment de bonheur télévisuel en perspective. Merci TF1. 

Evacuées ces considérations intellectuelles sur l'incroyable opportunité de marché que constituent les célibataires de nos jours, passons à des choses plus légères. D'abord, alors que sort The social Network, avec Justin Timberlake en fondateur de Napster, retour en image sur la déjà longue carrière de l'ex-petit ami, de la non moins ex-vierge Britney Spears. Ah oui, on lui a découvert une crédibilité maintenant qu'il a fait un album avec Timbaland, un clip avec Scarlet Johansson et compagnie. Mais n'oubliez pas que Justin à un jour ressemblé à ça. Triste mais vrai. Internet n'oublie jamais, c'est là son moindre défaut (d'ailleurs, dans 20 ans, quand nous serons devenu des militants de la retraite à 65 ans, quand la prochaine réforme voudra faire passer l'âge de la retraite à 70), et que nous aurons changé de nom (une prédiction de Eric Schmidt, PDG de Google et Madame Irma à ses heures perdues), nous souviendrons-nous de nos photos de profils ridicules ? Revenons dans le présent, avec ce guide des photos de profils FB, qu'on pourrait aussi intituler "Ce que ma photo de profil dit de moi, pour le meilleur et pour le pire". Sinon, vous vous souvenez du jeu The incredible machine ? Il s'agissait de constuire une réaction en chaîne, genre chute de dominos, avec des tuyaux dans tous les sens. Un geek a construit ce genre de machine pour apporter une bague de fiançailles à sa petite amie. Au moins lui, sa mère n'a pas eu besoin d'aller chez TF1 lui trouver une petite amie.

Bonus : un prédicateur déguisé en homard réinterprète Come Together des Beatles. Sans commentaires. 

Publié dans Revue de web

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